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La société coopérative d’intérêt collectif « énergies partagées » a mis en place un toit solaire communautaire dans la région de Chemillé (pays de Loire). L’intérêt ? Rassembler des investisseurs privés et publics pour produire collectivement une énergie verte, l’investissement individuel étant lourd et parfois techniquement impossible. En 2007, les 93 associés(1) de la société ont donc inauguré sur le toit du centre social intercommunal de Chemillé, 63 m² de capteurs photovoltaïques. Produisant 9000kW/h, les panneaux solaires permettent d’économiser 2700 kg de CO² par an. La part a été fixée à 100 euros et l’électricité produite est intégralement vendue à EDF, ce qui permet de rémunérer les investisseurs à hauteur du livret A. Une initiative à reproduire Pierre-Marie Robin, directeur du centre social intercommunal de Chemillé précise « l’intérêt du projet est qu’il soit imité ». Pour lui, le but est de multiplier les initiatives. L’entreprise HydroAlsace a d’ailleurs effectué les mêmes types d’investissements près de Verdun (68). Continuant sur sa lancée, la société « énergies partagées » commence à monter des groupements d’achat pour faciliter l’accès des particuliers aux capteurs thermiques et photovoltaïques.

Le système d'éclairage zénithal Solatube capte la lumière à travers un dôme situé sur le toit et l’achemine jusqu’au système réfléchissant breveté situé dans le bas du tube. Ce tube a un rendement beaucoup plus élevé que celui des fenêtres de toit à cloisons sèches qui peuvent perdre plus de la moitié de la lumière captée. Les tubes se placent facilement entre les chevrons, sans nécessiter de modification structurelle. Au niveau du plafond, un diffuseur semblable à un spot encastré éclaire uniformément la pièce.