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PUBLIC MARKS from decembre with tag médecine

2020

🎧 COVID19 - Joan Tronto : "Organiser la vie autour du soin plutôt que du travail dans l'économie changerait tout"

Le soin est un pilier de la vie de chacun. Pourtant, nous reléguons souvent le care aux activités de second plan et considérons que notre vie réelle est faite des activités rémunérées pour lesquelles nous nous engageons sur une période de vie relativement courte. Supposons que nous arrêtions de penser le monde par le biais des catégories qui nous permettent de le penser aujourd’hui, telles que la productivité, la création et la préservation des richesses. Supposons que nous nous concentrions davantage sur les manières de donner et recevoir les soins, que nous soyons enfants, âgés, infirmes, que ce soit pour se nourrir ou se vêtir, et combien ces attentions constituent un pan essentiel de notre vie quotidienne. Organiser la vie autour des soins plutôt que du "travail" dans "l'économie" changerait tout, de la façon dont nous passons nos journées à la façon dont nous pensons aux autres. Ironiquement, cette crise des soins semble rendre à de nombreuses personnes ce qui leur avait été dérobé par les crises de soins précédentes : le temps. Bien soigner prend du temps. On ne peut se targuer de s’occuper d’un enfant en programmant le temps qu’on dédie pour lui, tel qu’on le ferait pour une réunion de travail. Beaucoup commencent à se rendre compte que si "le temps, c'est de l'argent", alors les soins sont coûteux. C'est peut-être la raison pour laquelle les soignants ne reçoivent jamais leur juste récompense : cela coûterait simplement trop cher. Désormais confrontés à l’évidence, quel autre choix avons-nous que de faire face à cette crise des soins ? Comment la société peut-elle fonctionner de façon démocratique, donner à chacun un pouvoir politique égal, si certains peuvent, en utilisant les ressources de la richesse, se libérer de leur juste part de soins ? De cette crise émergeront peut-être plusieurs prises de conscience : le besoin de soin, la nécessité d'une rémunération et d'un soutien justes et équitables pour le travail de soins et, enfin, celle d'être reconnaissants pour les soins que nous dispensons et ceux que nous recevons. Alors, à partir de ce point de départ, l’idée de gagner une "guerre" et de reconstruire l'économie prend une tout autre tournure. Nous aurons besoin de nouveaux critères pour évaluer nos sociétés : dans quelle mesure, à tour de rôle, serons-nous capables d’être soigné mais aussi de prendre soin d’autrui ? C’est bien cela, notre travail de la vie réelle.

COVID19 - SATIRE - Macronavirus (Détournement Style WikiPédia)

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Les Macronavirus sont des petits virus à ADN double brin de la famille des Patronaviridae connus pour infecter l’homme. Parmi les espèces virales proches on trouve des espèces éteintes, comme les Regeanovirus ou Thatcherovirus, et des espèces contemporaines comme les Trudeauvirus, Salvinivirus, Bolsonarovirus, ou les Trumpvirus. Etc .....

🎧 COVID 19 - Lecture à propos" : André Dussollier lit "Semmelweis", de Louis-Ferdinand Céline

Le comédien lit un texte de Céline en écho à la situation si particulière que nous vivons : "Semmelweiss", du nom de ce médecin hongrois qui batailla pour imposer le lavage des mains au milieu du XIXe siècle. Face au coronavirus, on assiste aux débats médicaux les plus virulents. Je n’ai pu m’empêcher de penser à l’histoire du docteur Semmelweis, ce médecin hongrois qui en 1846 s’attaqua aux causes de la fièvre puerpérale qui touchait les femmes après leur accouchement et provoquait leur mort dans des proportions considérables. Louis-Ferdinand Céline, alors âgé de trente ans, fit de l’histoire de ce médecin le sujet de sa thèse, qu’il soutint devant la Faculté de médecine en 1924. A presque deux siècles de distance, il est surprenant de voir jusqu’où l’histoire peut se répéter, quand la science médicale est confrontée aux intuitions des uns et au nécessaire contrôle du corps médical tout entier. La science tâtonne, s’interroge, cherche, avance et malgré les âpres combats qui opposent les médecins entre eux, finira avec le temps, par vaincre la maladie pour le bien de l’humanité. C’est l’histoire de ce médecin hongrois né en 1818 à Budapest d’un père épicier et d’une mère infatigable, tôt mariée, qui mit au monde huit enfants, que Louis-Ferdinand Céline raconte à travers ces pages que j’ai choisi de lire pour France Culture. André Dussollier

🎧 COVID19 - Didier Sicard : "Il est urgent d'enquêter sur l'origine animale de l'épidémie de Covid-19"

Mais cette casse du système hospitalier a-t-elle des répercussions aujourd’hui au moment de la crise sanitaire ? Non, il y a un découplage. Toutes les mesures qui rendaient l’hôpital non fonctionnel ont temporairement disparu. Les administrateurs sont terrifiés dans leurs bureaux et ne font plus rien. Ce sont les médecins qui font tout. Ils ont retrouvé la totalité de leur pouvoir. Il y a pour eux un certain bonheur à retrouver le métier qu’ils ont toujours voulu faire. L’administration a plié bagage, ou plus exactement elle est aux ordres. Le rapport de force s’est renversé : il y a un an, les médecins étaient aux ordres de l’administration ; à présent, c’est l’administration qui est aux ordres des médecins. C’est un phénomène très intéressant. Les médecins eux-mêmes ne sont plus entravés par la contrainte de remplir leurs lits avec des malades qui rapportent de l’argent, ce qui était le principe jusqu’alors. Maintenant, ils répondent à leur cœur de métier. A ce qui est la lutte contre la mort. Au fond, ils retrouvent l’ADN profond de leur métier. C’est presque un paradoxe : il y a moins de détresse dans le corps médical actuellement en situation d’activité maximale, qu’il n’y avait de détresse il y a six mois quand ils étaient désespérés et déprimés car ils estimaient que leur métier avait perdu son sens.

2018

VIDEO - Le syndrome de capgras. - YouTube

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Le syndrome de Capgras ou l'illusion des sosies. Certains patients atteints de la maladie d'Alzheimer souffre de ce syndrome: ils ne sont plus capable d'identifier un proche et son convaincu qu'il a été remplacé par un sosie.