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La nouvelle classe de milliardaires indiens ne pouvait qu'attirer les convoitises. Les entreprises françaises s'organisent et lancent l'offensive Ils n'ont pas fait les choses à moitié. Plus d'une douzaine de PDG des marques de luxe françaises les plus prestigieuses ont fait le déplacement la semaine dernière à New Delhi pour étaler leurs nouvelles ambitions sur le marché indien. Les riches et célèbres ne manquent pas dans cet immense pays émergent, pauvre selon les critères internationaux mais qui connaît une croissance à faire rêver tout actuel ou futur ministre de l'économie. Porte drapeau de cette offensive de charme, Louis Vuitton dont le PDG Yves Carcelle a accordé pour l'occasion une interview à la chaîne indienne CNN-IBN. «Un immense potentiel existe et nous assistons à une croissance fantastique en Inde», confie-t-il dans l'extrait de vidéo ci-contre, «quand on est le numéro 1 du luxe au monde on ne peut pas ignorer les innombrables opportunités qu'offrent le marché indien». La marque Louis Vuitton dispose déjà de plusieurs stands dans des hôtels cinq étoiles à New-Delhi et Bombay mais projette d'ouvrir son propre boutique dans la capitale indienne d'ici janvier prochain. Selon le «ABC money»,%2

Comment le dire simplement et sans froisser personne? C'est simple, c'est la mondialisation. Pendant que l'Inde exporte à tour de bras, que Lakshmi Mittal achète Arcelor et que Tata Steel s'offre un autre géant de la sidérurgie en Europe, sans oublier les ingénieurs informatiques installés sur les bords du Gange qui louent -à distance et à des prix défiant toute concurrence- leur savoir faire hautement qualifié, la France arrive encore à se rattraper dans la course à l'excellence économique en proposant aux Indiens, dans l'autre sens, ce qu'elle sait le mieux vendre: son art de vivre et son image de marque.