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Marwa Al-Eifa, la "superwoman" et Laleh Seddigh, la "petite Schumacher", ont choisi, malgré les multiples chicanes, de s'aventurer sur les pistes des courses automobiles au Proche-Orient

La «main des traîtres», c'est par cette appellation que la presse saoudienne (1) désigne majoritairement ce matin les assassins des trois ressortissants français tués hier dans l'attentat perpétré à proximité de Madaen Saleh, un site touristique située dans le nord-ouest du pays. Deux versions sont aussi retenues par les autorités saoudiennes sur les circonstances de la tuerie dont l'une fait état d'un mitraillage aveugle alors que la seconde (2) sous-entend que les agresseurs, en nombre de trois, ont agi de sang froid; après avoir demandé au groupe de Français leur nationalité, ils auraient séparés les hommes des femmes et des enfants. Les victimes sont trois pères de famille qui ont été tués par balles alors qu'un adolescent de 17 ans a survécu à ses blessures. Trois femmes et deux enfants, qui faisaient partie du même groupe venu en excursion depuis la capitale Riyad, sont indemnes. L'attentat est le premier à viser des expatriés occidentaux en Arabie Saoudite depuis deux ans si l'on excepte l'agression au couteau dont a été victime un ressortissant britannique en novembre dernier dans la ville industrielle de Jubail à l'est du Royaume. Les Occidentaux sont une cible désignée par la%2

La cinéaste Hayfa al-Mansour, unique femme cinéaste en Arabie Saoudite, a été soutenue par la France dans son jeune et fragile cheminement artistique. Elle se marie bientôt avec un diplomate américain. Un parcours atypique qui fait la fierté de son pays même s'il ne le clame pas toujours haut et fort

Une question de communication mal maîtrisée vient brouiller l'annonce d'un contrat militaire important avec les Saoudiens, les plus grands clients au monde sur le marché de l'armement Ne pas vendre la peau de l'ours... C'est le message indirect ce matin des autorités saoudiennes après l'annonce faite hier par les services de Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense, concernant la signature d'un contrat avec l'Arabie Saoudite pour lui fournir deux d'Airbus A330 aménagés en avions ravitailleurs d'un montant total compris entre 350 et 400 millions d'euros.

Pas de pétrole mais des idées à vendre, la vieille antienne ne se dément pas avec l'annonce des Saoudiens de leur intention de faire appel à la France afin de développer leurs services postaux. L'accord sera signé lundi prochain en grandes pompes dans la capitale Riyad, en présence d'officiels de haut rang, précise le quotidien Asharq Al Awsat qui qualifie la démarche de «stratégique ». L'administration des postes saoudienne compte sur «la grande expertise de La Poste pour mettre en place des systèmes de tri automatique, la technologie de lecture optique des adresses ainsi que de nouveaux processus destinés à des services ciblés», écrit dans son édition de ce samedi matin le journal panarabe publié à Londres. L'Arabie Saoudite a entrepris tout récemment un chantier de modernisation de sa poste avec l'intention, à moyen terme, de privatiser ce secteur. La France se met sur les rangs.

Soyons cyniques pour une fois et croisons les doigts. L'Arabie Saoudite serait sur le point d'annuler accord de principe avec les Britanniques d'une valeur totale de 76 milliards de pounds (112 milliards d'euros) destiné à équiper son armée d'avions Eurofighter Typhoons, révèle le Telegraph dans son édition de ce dimanche, et menace d'investir la somme faramineuse en France si le bureau de lutte contre la fraude internationale et à grande échelle, le Serious Fraude Office (SFO), qui dépend du 10 Downing Street, ouvre une enquête dans laquelle semblent être cités des membres de la famille royale saoudienne, sur des prétendus fonds secrets en Suisse, sous le chef d'accusation de trafic d'influence.

Un groupe de réflexion américain sur la lutte contre le terrorisme, le «Combating Terrorism Center» (CTC) installé au sein de l'académie militaire de West Point vient de publier un Atlas du militantisme idéologique, une plongée dans l'univers des propagandistes du djihad guerrier et ses plus illustres théoriciens. Les chercheurs du CTC disent avoir passé une année entière à consulter les sites web proches ou laudateurs d'Al Qaida. Ils en ont extrait 11.000 citations qualifiées de djihadistes qu'ils ont passées à la moulinette de leurs puissants ordinateurs. A l'arrivée, ils concluent qu'Oussama Ben Laden n'est pas LE «penseur» auquel se réfèrent prioritairement les groupuscules armés qui menacent l'Occident et les Etats-Unis.

L'approche française de la laïcité n'est pas obligatoirement réprouvée dans les pays musulmans. Il faut l'expliquer Le photos de femmes portant le «niqab», le voile islamique qui ne laisse entrevoir que les yeux, remplissent les journaux depuis que Jack Straw, ministre des relations avec le parlement et ancien ministre des affaires étrangères britannique, a soulevé une tempête dans son pays en déclarant être gêné de parler à quelqu'un dont il ne voit pas le visage. «Le Monde» en a même illustré la première page de son édition datée de ce mardi 17 octobre. La veille, la presse arabe révélait comment la France a traité ce même sujet épineux en Arabie Saoudite, le pays dont les femmes portent indispensablement le «niqab».