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Tension Le sud du pays reste en ébullition après l'émeute d'il y a deux semaines qui avait éclaté suite à la propagation d'un récit selon lequel un ressortissant français aurait profané le Coran Ce qui au départ était présenté comme un «différent» entre deux salariés de Total, à Balhaf dans le sud du Yémen, prend des propensions extrêmes. Tout était parti, le 25 mars dernier, d'une dispute entre un ingénieur français et un salarié yéménite qui avait provoqué la colère puis une manifestation d'environ 400 ouvriers au cours de laquelle quatre d'entre eux avaient été blessés par les forces de l'ordre. Très vite le ouï-dire s'est répandu dans ce terminal pétrolier, le plus important du pays où Total construit des infrastructures pour le chargement du gaz liquéfié, accusant le Français d'avoir jeté par terre «de manière insultante» un exemplaire du Coran, pour mettre son collègue en rage. Une version des faits démentie par les autorités yéménites, reprise entre autres par le «News Yemen», sans jamais parvenir à calmer les esprits. Une semaine plus tard, l'agence «Quds Press» faisait savoir ce%2

Transe musicale en lieu et place de la griserie par le khat, c'est ce que propose actuellement l'ambassade de France à Sanaa au jeunes yéménites pour les détourner de la consommation du khat, les feuilles de cet arbuste très répandu en Afrique orientale et au sud de la péninsule arabique connues pour leur effet stimulant et euphorisant. Semblable au coca d'Amérique du Sud, le khat (ou qat en anglais) est qualifié depuis 1980 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de drogue dont l'abus peut provoquer une dépendance et des troubles psychiques.

Une action en faveur des jeunes dans un pays à très forte natalité, frappé par un taux de chômage extrêmement élevé Transe musicale en lieu et place de la griserie par le khat, c'est ce que propose actuellement l'ambassade de France à Sanaa au jeunes yéménites pour les détourner de la consommation du khat, les feuilles de cet arbuste très répandu en Afrique orientale et au sud de la péninsule arabique connues pour leur effet stimulant et euphorisant. Semblable au coca d'Amérique du Sud, le khat (ou qat en anglais) est qualifié depuis 1980 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de drogue dont l'abus peut provoquer une dépendance et des troubles psychiques.