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PUBLIC MARKS from noel_basile with tags turquie & france

March 2007

La France interdit aux citoyens non-journalistes de rapporter en images des actes de violence - Le Blog de Noel Basile

En France, Le conseil constitutionnel a donc validé la loi Sarkozy sur la délinquance qui prévoit notamment une punition allant jusqu'à cinq ans de prison pour quiconque diffuserait des vidéos démontrant des violences mais qui ne serait pas un journaliste professionnel. L'objectif initial -et louable- était de lutter contre le phénomène détestable du «happy slapping» mais à l'arrivée on débouche sur un interdit peu digne du pays de la Liberté.

December 2006

La Turquie ne comprend pas que l'Union Européenne ce n'est pas seulement l'Euro - Le Blog de Noel Basile

Les Turcs sont amers ce matin et parlent d'«injustice» après la décision des 25 de ralentir les négociations d'adhésion de leur pays à l'Union Européenne. Le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül, estime même que la décision de l'UE «démontre son absence de vision» envers un pays dont les 25 soulignent tous, selon lui, l'importance stratégique.

October 2006

Génocide arménien, n'inversons pas les tords

Génocide arménien Certes, ce n'est pas aux politiques de tenir la main des historiens, le débat n'est peut être pas dénué de toute arrière-pensée électorale en direction des Français d'origine arménienne et les menaces de boycott des entreprises françaises brandies par les Turques peuvent, à en croire la ministre du Commerce extérieur, nous mettre presque tous au chômage. Fadaises. La Turquie qui frappe à la porte de l'Union Européenne impose son diktat pendant que Français et Européens se perdent dans des circonvolutions et débats sur le sexe des anges. Savez vous que prononcer simplement l'expression «génocide arménien» est passible des tribunaux en Turquie? Alors, n'inversons pas les tords. Imposer par la loi une punition pénale sur l'interprétation d'un fait historique ne correspond pas au principe de liberté. Soit. Mais nous n'en serions pas là si la Turquie adhérait déjà à ce principe fondateur pour la France et pour l'Europe des démocraties; si elle autorisait le débat parmi ses propres historiens sans menacer de prison ceux parmi eux qui osent qualifier de «génocide» la première éradication ethnique du XXème siècle, dont furent victimes un million et demi d'hommes, femmes, enfants et vieillards arméniens.