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Le Monde.fr a invité pour un chat Pascal Perrineau, un chercheur du CEVIPOF, par ailleurs spécialiste de l'extrême-droite, qui livre notamment ce constat : " Les surprises à l'élection présidentielle sont presque une règle. En 1981, personne n'avait prévu la chute du candidat communiste. En 1995, personne n'avait prévu l'arrivée de Jospin en tête des candidats. En 2002, personne n'avait prévu la sélection de Jean-Marie Le Pen au second tour. Avec environ un tiers d'électeurs indécis jusque dans la dernière ligne droite, l'instrument du sondage ne peut prévoir les reclassements et les choix de dernière minute. C'est dans ces évolutions du dernier instant que s'enracinent les surprises".

Selon CSA, Nicolas Sarkozy reste en tête des intentions de vote avec 26% (=), devant Ségolène Royal, à 23,5% (-1) et François Bayrou à 21% (+1,5). Score inchangé au second tour: 52% pour Sarkozy contre 48% pour Royal.

Plus ils sont pratiquants, plus les catholiques envisagent de voter pour Nicolas Sarkozy, selon un sondage Ifop pour le quotidien «La Croix». Surprise : François Bayrou, qui se définit comme un "chrétien démocrate", ne séduit guère plus les catholiques que l'ensemble des Français. Ce sondage annonce, selon l'article, un retour probable du vote utile. Certes, 72 % des cathos pratiquants pour Sarko, le chiffre semble important, mais y'en a encore beaucoup des cathos pratiquants ? Pas sûr....

Une enquête Ifop pour Paris-Match montre notamment que 38% seulement des électeurs habituels de Bayrou sont sûr de voter pour lui au premier tour, quand les électeurs de Le Pen sont déjà sûrs de leur vote à 81% ! Bref Bayrou peut potentiellement s'effondrer en avril, quand le FN a plus de 4 millions de voix d'ores et déjà assurées...