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Le très long roman-fleuve de Lady Di vient d'être agrémenté d'un chapitre risible, une querelle franco-britannique autour de débris dont la valeur marchande atteindrait presque les 1,5 millions d'euros Les Britanniques en sont tout retournés. Ils ont appris que le propriétaire français de la Mercedes au bord de laquelle la princesse Diana a trouvé la mort dans l'accident de la route du 31 août 1997 sous le pont de l'Alma veut récupérer l'épave du véhicule pour la vendre à 1 million de pounds (1,48 millions d'euros). «Dégueulasse», titrait ce dimanche le Sunday Mirror qui révèle cet aspect inattendu d'un feuilleton vieux de neuf ans.

Est-ce l'approche de la date anniversaire, le 31 août, qui remet le sujet Diana à la une des journaux britanniques? Le Times affirmait, hier dimanche, que la justice française a décidé de mener de nouvelles investigations autour du rapport d'autopsie de Monsieur Paul qui indiquait un taux d’alcoolémie trois fois supérieur à la norme. C'est d'ailleurs sur la base de cette expertise médicale que la justice avait conclu au banal accident de la route ayant coûté la vie, en 1997, à la Princesse de Galles, à son ami Dodi al-Fayed et à leur chauffeur Henri Paul alors que Lord Stevens, l’ancien chef de Scotland Yard chargé depuis 2004 d'apporter le mot de la fin sur ce drame «royal» n'a toujours pas publié les résultats de son enquête criminelle. Le journal britannique croit savoir, en tout cas, que la semaine dernière, au Palais de justice de Versailles, le juge Thierry Betancourt a accédé à la demande des avocats de la famille de Monsieur Paul et ceux de Mohamed al-Fayed, le père de Dodi, pour réexaminer le rapport des deux médecins légistes après qu'ils eurent relevé des incohérences dans la rédaction des documents officiels signés par le Professeur Dominique Lecomte et le D