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January 2007

Le français langue officielle à l'ONU: Ban Ki-moon le reconnaît avec tact et diplomatie - Le Blog de Noel Basile

Le français langue officielle à l'ONU: Ban Ki-moon le reconnaît avec tact et diplomatie Subterfuge Mais il faut regarder la réalité en face... Décidément, il n'y coupera pas. Ban Ki-moon, doit apprendre à parler français sauf à être harcelé jusqu'à la fin de son mandat. Diplomate comme il est, il s'en sort pour l'instant avec des pirouettes, mais les «gardiens», authentiques ou occasionnels, de la francophonie ne lâchent pas prise. Hier, le tout nouveau secrétaire général des Nations Unies qui trottinait tranquillement pendant sa première conférence de presse depuis sa prise des fonctions, le 2 janvier, en dialoguant avec les journalistes dans la langue de Shakespeare, a subi un nouveau tacle, régulier encore une fois, lorsqu'un reporter de la BBC-Afrique lui a demandé de répondre à sa question en français.

December 2006

ONU: Ban Ki-moon a raté son premier examen de français. La francophonie ne lui en veut pas - Le Blog de Noel Basile

Le futur secrétaire général de l'ONU fait des efforts pour parler en français mais hors des textes officiels prononcés à la tribune il lui est difficile de converser dans la langue de Molière On est un peu dur avec lui. Il ne s'est pas mis à apprendre le français que depuis à peine un an et on voudrait déjà qu'il s'exprime devant les journalistes avec l'aisance d'un agrégé de lettres. Le tout nouveau secrétaire général de l'ONU, le Sud-Coréen Ban Ki-moon, a eu quelques petites difficultés hier soir à New York à répondre dans la langue de Molière à un journaliste canadien qui lui demandait, ironie de la situation, pourquoi le français devait rester la deuxième langue de travail à l'ONU après l'anglais.

November 2006

L'usage du français à l'ONU, Jacques Chirac accentue la pression sur le prochain secrétaire général Kim Ban-Moon - Le Blog de Noel Basile

Ne jamais lâcher prise La défense acharnée de la francophonie, une nécessité absolue pour préserver la place de la France sur la scène internationale, est tournée en dérision par ceux qui ne comprennent pas pourquoi Paris ne rend pas les armes devant la suprématie de la langue anglaise La mention n'intervient qu'au tout dernier paragraphe du communiqué officiel de l'Elysée sur la rencontre, vendredi, de Jacques Chirac avec le futur secrétaire général de l'ONU mais elle en dit long sur l'extrême vigilance de la France sur l'application des règles onusiennes faisant du français une de ses deux langues officielles avec l'anglais. On y lit que le «Président de la République a rappelé la place de la francophonie dans le système des Nations Unies. Il a salué la qualité de son français» en parlant du Sud-Coréen, Kim Ban-Moon. Une phrase en forme de sauf-conduit délivré à l'actuel ministre sud-coréen des affaires étrangères et successeur désigné de Kofi Annan. Dans son compte-rendu rédigé depuis Paris, l'agence Associeted Press précise que le «déjeuner de travail à l'Elysée s'est tenu intégralement en français». La rédactrice de la dépêche, Christine Ollivier, se presse même d'indiquer que M. Ban-Moon, qui prendra ses fonctions le 1er janvier 2007 à la tête de l'ONU, «avait dû se mettre sérieusement au français il y a un an» et, en fin diplomate, «s'est tout d'abord adressé dans la langue de Molière aux journalistes qui l'attendaient dans la cour de l'Elysée». L'amusant dans l'affaire est que sa consoeur du service en langue anglaise de l'AP, Angela Charleton, a repris ces éléments d'information pour rédiger une toute autre version à destination des journaux anglo-saxons, reprise intégralement par 54 publications à travers le monde, dans laquelle elle estime que l'insistance de Jacques Chirac sur l'usage du français «appartient au fond des âges» car si le Français «fut la langue de la politique internationale au siècle dernier, aujourd'hui l'anglais est la lingua franca que ce soit en diplomatie ou en dans les affaires... même au sein de l'Union Européenne». Une chose est sure. Le futur patron de l'ONU qui avait émaillé son discours de quelques phrases en français le 13 octobre dernier, jour de son élection à New York, n'en avait pas fini avec son examen de français. Il a ainsi rencontré pendant sa halte parisienne Abdou Diouf, Secrétaire général de la francophonie qui lui a rappelé, comme il se doit, «le respect du plurilinguisme au sein du système des Nations Unies, un des combats majeurs de la Francophonie». Il y a des clous, comme écrivait Frédérique Dard, le papa de San Antonio et défenseur à sa manière de la langue française, il y a des clous sur la tête desquels il ne faut pas hésiter de taper.